co-devenir

Si le temps est la ressource la plus importante après l’Homme, le secteur culturel ne sait pas trop l’utiliser.

Rarement, nous cochons la case “objectif atteint”, parce que incapable de rationaliser notre temps de travail. Si nous ne sommes pas entrain de faire, parfois seul, quatre voire cinq projets en même temps, nous sommes dans des structures où les ressources ne sont ni documentées encore moins évaluées.

Ainsi, toute capacité d’anticipation nous échappe. Chaque jour, nous posons des “actes bloquants” qui freinent lourdement toute atteinte de résultat.  Tout devient ainsi instable autour de nous et nous échappe : manque de temps ; système d’information déficient ; caractère désagréable de nos relations avec nos collaborateurs ; manquements organisationnels. Aussi, aucune des tâches exécutées ne donnent de résultat parce que isolées, orphelines.

Dans notre confusion des rôles, nous ne savons même pas distinguer les différents métiers devant intervenir dans nos projets : est-ce un métier technique ? un métier commercial ? un métier organisationnel ? un métier financier ? un métier de création ? un métier de conception ? Preuve que nous n’avons ni mission ni vocation, encore moins des objectifs et des buts.

Ce tableau, s’il n’est pas applicable à toutes les initiatives culturelles en Afrique de l’Ouest, est représentatif de la majorité de structures.

Que faire ?

Une initiative culturelle, comme toute entreprise, doit savoir où elle va pour que les ressources puissent la suivre.

Oumar Sall Saly : Jour 02 de la formation